Sommaire du 5 à 6 du 17 Mai
17h - 17h15 : actu et météo
17h15 - 17h30 : Partenariat Férarock
17h30 - Fin : On cuisine avec Michel - la plancha !
Le Haut-Parleur des Havrais•es
Du 18 juin au 15 septembre 2021 au Dock Vauban se déroulera une exposition d'art contemporain avec le collectif 624.
Actualités Locales :
- Le corps retrouvé sans vie sur les berges du Grand Canal du Havre est bien celui du beau père de la femme assassinée à Notre-Dame-Du-Bec en avril dernier
- Important incendie dans le parc de l'Estuaire dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 mai 2021
- Un variant havrais du COVID détecté depuis le 10 mai
- 250 tonnes de déchets interceptés par les douaniers havrais avant de partir vers l'Asie
- La patinoire du Havre en travaux à partir de cet été
On parlera de l'exposition Circuit-Courts du Collectif 624 avec Lucie
Et Isabelle nous parlera de faits divers dan sa revue de presse
Bonne écoute !
CHANTAL ACDA. CONFLICT OF MINDS – 4:40
Saturday Moon, Glitterhouse records, 2021
LOW. WEIGHT OF WATER – 4:20
Secret Name, Kranky, 1999
THE BREEDERS. OFF YOU – 4:55
Title TK, 4AD, 2002
PIXIES. SILVER – 2:25
Doolittle, 4AD, 1989
MEMORY SPELLS feat. MALENA CADIZ. WHERE IS MY MIND – 3:20
Where Is My Mind (single), autoproduction, 2021
A. A. WILLIAMS. NIGHTS IN WHITE SATIN – 4:20
Songs From Isolation, Bella Union, 2021
PETRA JEAN PHILLIPSON. INTO MY ARMS – 5:10
Notes On : Love, Grönland records, 2005
NICK CAVE & THE BAD SEEDS. BLACK HAIR – 4:10
The Boatman’s Call, Mute, 1997
JOSH T. PEARSON. WOMAN, WHEN I’VE RAISED HELL – 7:00
Last Of The Country Gentlemen, Mute, 2011
À propos d’un anonyme bègue « qui se défendait de l’angoisse par les saccades de l’inarticulé », Michèle Cohen-Halimi explique dans le 5è numéro de la revue Senna Hoy, que « Le souvenir de ses premières séances de cinéma ne l’avait pas quitté. Il revoyait le pianiste qu’un espace insuffisant entre son piano et l’écran empêchait d’accorder la musique au défilé des images, et qui s’abandonnait à la désynchronisation de ses impulsions et du film. Les meurtres s’accomplissaient en valses, les scènes d’amour se doublaient de marches militaires »
Quand ils n’ont plus besoin de savoir si telle musique est encore descriptive tant elle est décidément contemplative, les auditeurs des musiques de Federico Mompou ou de Niccoló Castiglioni peuvent s’identifier à cet anonyme dont Michèle Cohen-Halimi déduit qu’ « Il surpassait la négativité du monde par le désespoir de son imagination. » Même s’ils n’ont pas les mêmes maîtres en musique, même s’ils n’ont jamais qu’une génération d’écart et qu’ils vivent et composent de part et d’autre de la Méditerranée, Mompou et Castiglioni ne sont jamais rapprochés par les programmes de concert, les émissions de radio. Jamais les colonnes des journaux ou les recommandations des algorithmes des plateformes de streaming ne les associent, alors que tous les deux cultivent la simplicité jusqu’à développer, au 20ème siècle, une musique savamment contemplative. ce numéro de Metaclassique propose de mettre en miroir ces deux contemplatifs, en recevant Laurent Feneyrou qui, avec Angelo Orcalli, a publié aux éditions Aedam Musicae, Un musicien en hiver, un volume qui rassemble des essais et entretiens du compositeur Niccoló Castiglioni ; Jérôme Bastianelli qui a fait paraître chez Actes-Sud la monographie Federico Mompou, et les pianistes Guillaume Coppola et Ester Pineda qui ont tous les deux enregistrés le compositeur catalan.
Une émission produite et réalisée par David Christoffel.