Ouest Track Radio

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Le Haut-Parleurs des Havrais•es

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Metaclassique : Rattraper

En 1951, dans Les origines du totalitarisme, Hannah Arendt a défini le totalitarisme comme une politisation absolue de la société, un monde où tout est politique. La définition est si claire qu’elle est devenue un critère infernal : là où tout est politique, il y a donc totalitarisme. Le critère est alors si net qu’il peut même être manipulé à l’envie par les dictateurs qui n’ont plus qu’à garantir la liberté aux artistes de faire de l’art apolitique pour montrer, à travers leurs œuvres, la preuve qu’ils ne sont pas si totalement tyranniques. Dans le cas de la dictature franquiste en Espagne, les historiens de la musique retiennent l’image d’une vie musicale au ralenti. Mais en y regardant de plus près, il y a eu beaucoup d’activités musicales en Espagne : dans les années 50 et 60, des compositeurs qui ne se sont jamais défini comme franquistes ont tout de même pu travailler sous le régime de Franco et conquérir une reconnaissance internationale. Mais si, dans un régime totalitaire, tout est politique : est-ce que cette course à la reconnaissance doit être entendue comme une stratégie de contournement de la dictature ? À la suite de la génération de Manuel de Falla et Joaquin Rodrigo, des compositeurs nés autour de 1930, s’appellent Luis de Pablo, Cristobal Hallfter ou encore Juan Hidalgo : ils vont à Darmstadt, à Paris, défendent les tendances majoritaires de la musique occidentale savante du 20ème siècle : le dodécaphonisme, la musique électroacoustique comme autant de gages de modernité, d’universalisme, de manières de rattraper ce qui serait donc un retard de la musique espagnole sur la marche d’un monde qui veut se promouvoir en progrès. Pendant ce temps, face à des œuvres d’art contemporain qu’on lui présente comme révolutionnaire, Franco dit un jour : « Tant que les révolutions ressemblent à cela… », une phrase qui est devenue le titre du livre que notre invité, Igor Contreras, a publié aux éditions horizonsd’attente. Avec la partition de Jean-Noël von der Weid.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.


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Par ici la sortie - 07 mars 2021

Bon alors, on n’en a pas fait exprès… mais force est de constater que Rouen est en force cette semaine avec pas moins de 4 sorties cette semaine : DYE CRAP, KITANO GRAFFITI, UNSCHOOLING et MED.
On continuera notre périple en France avec KOMOREBI puis au Canada avec DEBBY FRIDAY.
Et on finira comme on a commencé avec le gros de son de GHLOW, GENGHIS TRON et TIGERCUB


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Normandissimo : Les journées nationales de l'architecture - partie 2

Les Journées nationales de l’architecture en Normandie ont pour but d’éveiller le grand public à cet art du quotidien que chacun côtoie tous les jours dans son habitation, les infrastructures publiques et les équipements sportifs ou culturels qu’il utilise, les grands ensembles urbains qu’il fréquente. Retour sur une édition passée, semaine deux.


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Kitsch et Net : avec Maeva Borzakian

Afin de mettre du groove et des paillettes dans une période morose pour baucoup d’entre nous, nous invitons cette semaine Maeva Borzakian dans notre émission ! Elle nous avais déjà partégé sa voix d’or et son univers riche et funky à l’occasion de « La scène au féminin », une soirée concetrt organisée il y a 3 ans, en partenariat avec Kitsch et Net !

Maeva continue à défendre son EP « Day By day », dont elle a remixé l’un des titres phares intitulé « Live depends on you » en version « clubbing »… Elle poursuit aussi ses collaboration avec beaucoup de projets et formations comme Funk me Tender, le mythique groupe Cortex ou une participation touté récente au dertnier clip de Tony Momrelle, chanteur du non moins mythique Incognito ! Mais c’est bien deux nouvelles chansons inédites de sa composition qu’elle vous offrira en live pour votre plus grand plaisir…

Enfin, pour notre vidéoKITSCH, c’est dans la jungle qu’une Kim Wilde tourmentée vous attend avec son célèbre titre Cambodia datant de 1981 qui est son quatrième single. Ce titre avec son synthétiseur typique des années 80 a été plus modeste qu’il aurait du être . D’aucuns auraient voulu plus d’effets spéciaux…

On comprend d’emblée pourquoi Laurent Voulzy a flashé sur la belle Kim mystérieuse et so pop ! Kim Wilde a continué sa carrière en famille et une tournée est prévue…

Entre cauchemar et hallucination, Kim Wilde ondule son corps… Faîtes-le avec de beaux rêves dans la tête en nous écoutant toute cette semaine dans Kitsch et Net !