Sommaire du 5 à 6 du 08 Février
17h - 17h15 : actu et météo
17h15 - 17h30 : Partenariat Férarock
17h30 - Fin : On parle cuisine et surtout saucisses avec Michel !
Le Haut-Parleur des Havrais•es
Sommaire du 5 à 6 du 08 Février
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17h30 - Fin : On parle cuisine et surtout saucisses avec Michel !
Actualités Locales :
- Grève à la centrale EDF du Havre
- La deuxième partie des travaux de réhabilitation du front de mer au Havre a débuté
- 210 postes à pourvoir au sein de l'usine Siemens-Gamesa
- L'implantation d'un magasin Alinéa à Montivilliers est toujours d'actualité
- La grande roue s'en est allée
On va aller faire un tour du côté du Volcan avec Floriane
Et Isabelle nous parlera du bien-être animal
Bonne écoute !
Dans un ouvrage sur la chromatique daté de 1786, L. Hoffmann rapportait le cas d’un Suisse, magistrat et peintre, qui colorait les sons des instruments : le son du violoncelle lui apparaissait indigo bleu, celui de la clarinette, jaune, la trompette rouge clair et le hautbois rose. Un peu plus d’un siècle plus tard, en 1898, Jean Clavière évoquait la synesthésie avec une hésitation terminologique riche en possibilités : il reconnaissait que l’audition colorée pouvait s’appeler hyperchromatopsie ou bien phonopsie ou encore pseudo-chromoesthésie. Là où on a commençait à impliquer le préfixe pseudo, c’est quand on a commencé à soupçonner que les phénomènes de synesthésie relevait donc du domaine des hallucinations. Dans un ouvrage entièrement consacré à l’audition colorée, de 1890, Ferdinand Suarez de Mendoza parle de « pseudo-protesthésie » pour désigner les « pseudo-sensations secondaires visuelles », mais encore de « pseudo-acouesthésie » pour les « pseudo-sensations secondaires acoustiques » et même de pseudo-gousesthésie » pour les « pseudo-sensations secondaires gustatives ». Là où les neurosciences du 21ème siècle ne classent plus tant les synesthésies par sens que par type de relation entre l’expérience et l’inducteur, selon qu’elle est additive, arbitraire, automatique, involontaire ou idiosyncrasique (Ruiz, 2014).
Pour creuser les effets de ces synesthésie sur la conception de la musique et la création musicale, Metaclassique est cette semaine installé dans les espaces musicaux de la Bibliothèque publique d’information, avec : la musicologue Violaine Anger qui signe aux éditions Delatour, l’essai Voir le son, la philosophe Antonia Soulez qui fait paraître – aux éditions Delatour également –, Les philosophes et le son et, tout d’abord, Corinna Gepner, qui a consacré une monographie au Père Castel aux éditions Honoré Champion, inventeur d’un clavecin oculaire qui sert de point de départ ou de pierre angulaire ou de clé de voûte dans les histoires des synesthésies musicales qui a d’abord en se posant en rival aux théories de Rameau.
Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
On commence notre semaine au Havre avec Ruby Shoes qui a attendu attendu… Mais faute de pouvoir faire une release party digne de ce nom, viennent de sortir leur nouvel album Sweet Divine.
En France on ira écouter le nouvel album de Fuzzy Vox et des nouveaux venus sur la scène lyonnaise Ponta Preta.
Tandis que l’on est dans le rock, on file en grande bretagne avec Jools.
La touche world de l’émission, ça sera avec les congolas de Jupiter & Okwess et la géorgienne Creams.
On file ensuite au Canada avec Grand Splendid et Death from Above 1979.
Notre dernier arret sera aux Etats Unis avec Death Grips en compagnie de Les Claypool.
Aujourd’hui, dans Normandissimo, suite de notre forum sur les contours, parfois cachés, de notre immense univers numérique. Après avoir écouté un psychologue, c’est au tour d’un sociologue d’informer ceux qui s’en inquiètent. Et puis il sera question, aussi, de jeux vidéos.