Ouest Track Radio

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Le Haut-Parleurs des Havrais•es

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#Mer : Les visites du port en bateau

Aujourd'hui, Salomé et Alexandre se sont rendues pour vous au port de plaisance ! 

Au micro de Ouest Track c'est Charles Le Gardien qui répond aux questions des volontaires ! 

Au programme de cette interview : présentation des activités (Visite du port du Havre au coeur de l'activité portuaire, Promenade en mer à la découverte du bout du monde, Pêche en mer et la traversée Le Havre / Deauville-Trouville). 


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Le 8 à 9 - 29 juin 2020

Actualités Locales : 
- Résultats du second tour des élections municipales
- De faux avis de contravention
- Les touristes peinent à réinvestir les hotels du Havre
- Des abeilles sur les toits de la galerie marchande de la Lézarde
- Les chantiers bénévoles du Hangar Zéro redémarrent

Salome nous emmènera faire un tour en bateau sur le port

Et la revue de presse d'Isabelle


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Eldorado : De Johnny Cash à Jesse Sykes

JOHNNY CASH & FIONA APPLE. FATHER AND SON – 2:50
Unearthed, American recordings, 2003

MISSISSIPPI JOHN HURT. YOU ARE MY SUNSHINE – 2:10
DC Blues – The Library Of Congress Recordings Volume 2, Fuel 2000, 2005

LOW. LULLABY – 9:50
I Could Live In Hope, Vernon Yard Recordings, 1994

LAURA VEIRS. ALL THE PRETTY LITTLE HORSES – 2 :10
Tumble Bee, Bella Union, 2011

LAURA GIBSON. FREIGHT TRAIN – 3:20
Six White Horses: Blues & Traditionals Vol. 1 (EP), Hush records, 2009

ELISABETH COTTEN. GOING DOWN THE ROAD FEELING BAD – 2:10
Folksongs And Instrumentals With Guitar, Folkways records, 1958

JULIEN LEDRU. WHITE OAK BLUES – 3 :15
White Oak Blues, Autoproduction, 2020

JOHN FAHEY. MARCH ! FOR MARTIN LUTHER KING – 3:40
The Yellow Princess, Vanguard, 1968

LAMBCHOP. SHARING A GIBSON WITH MARTIN LUTHER KING, JR. – 4:35
OH (Ohio), City Slang, 2008

CALEXICO. ALONE AGAIN OR – 3 :20
Alone Again Or (single), City Slang, 2003

JESSE SYKES & THE SWEET HEREAFTER. THE AIR IS THIN – 4:15
Like, Love, Lust and the Open Halls of the Soul, Fargo records, 2007


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Les Rendez-vous de Philopop : La nation est-elle une « mère » ?

La nation est-elle une «     mère     »     ?

L'identité nationale est-elle essentiellement une affaire d'origine?    Réflexion sur l'identité nationale à partir de la lecture de la conférence d'Ernest Renan, prononcée à la Sorbonne en 1882, Qu'est-ce qu'une nation     ?

Renan développe une conception élective     : «     La nation est un principe spirituel (…) L'existence d'une nation est un plébiscite de tous les jours     ».

1- L'exemple en 1871 de l'Alsace-Lorraine     : la nation n'est ni une race, ni une ethnie, ni une langue, ni une culture.

  • La discussion entre Renan et l'historien allemand David Strauss

  • Définir l'identité nationale en termes d'origine culturelle, c'est enfermer les hommes dans une identité figée et nier leur dimension universelle     : «     N'abandonnons pas ce principe fondamental, que l'homme est un être raisonnable et moral, avant d'être parqué dans telle ou telle langue, avant d'être membre de telle ou telle race, un adhérent de telle ou telle culture     »

2- La nation «     est un plébiscite de tous les jours     » fondé sur une mémoire commune

  • Elle n'est pas une pure construction de la volonté     : les hommes ne peuvent vouloir continuer de vivre en nation sans la mémoire d'un passé commun

  • Cette mémoire est une mémoire affective qui, en idéalisant ce passé, refoule les épisodes violents à travers lesquels s'est unifiée la nation

3- Examen critique de la thèse de Renan     : si la nation a besoin d'être portée par une mémoire commune, l'histoire est-elle pour elle une menace, en tant que discipline critique?

  • L'occultation du passé     : l'exemple du «     mythe résistancialiste     » (Henry Rousso, dans le Syndrome de Vichy)

  • Comment envisager les rapports entre la mémoire et la connaissance historique     ?

Site internet de l'association PHILOPOP: https://sites.google.com/site/philopoplh/


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Metaclassique : Battre

En 1838, Schumann compose son opus 16, les Kreisleriana – une partition dont le troisième mouvement est intitulé « Rasch », que l’on traduit rapidement par l’adverbe « rapidement ». Dans un texte qu’il intitule Rasch, Barthes prend acte des coups qui pulsent dans la musique de Schumann et cherche à préciser le propre du battement schumanien. Barthes écrit : « Il ne s’agit pas de taper des poings contre la porte, à la façon du destin. Ce qu’il faut, c’est que ça batte à l’intérieur du corps, contre la tempe, dans le sexe, dans le ventre, contre la peau intérieure, à même tout cet émotif sensuel que l’on appelle, à la fois par métonymie et par antiphrase, le « cœur ». « Battre », c’est l’acte même du cœur (il n’y a de « battement » que du cœur), ce qui se produit à ce lieu paradoxal du corps : central et décentré, liquide et contractile, pulsionnel et moral ».

Pour déplier la battue dont Schumann peut révéler, par les mots de Barthes, nous recevons la musicologue Sylvie Douche qui, en 2015, organisait avec Eric Marty et Claude Coste un colloque sur Barthes et la musique, la pianiste Laurianne Corneille qui a fait paraître un disque chez Klarthe où elle a enregistré les Kreisleriana de Schumann et la lecture d’extraits du texte de Barthes et la chorégraphe Dominique Brun qui, en travaillant sur la partition de Schumann, y a trouvé corps dans la lecture de Roland Barthes.

Une émission produite et réalisée par David Christoffel.