Le Haut-Parleur des Havrais•es
TARNATION. AN AWFUL SHADE OF BLUE – 2:50
Mirador, 4AD, 1997
PAULA FRAZER. WE MET BY THE LOVE-LIES-BLEEDING – 3:30
Indoor Universe, Birdman records, 2001
THE CZARS. LEAVIN’ ON YOUR MIND – 3:25
Sorry I Made You Cry, Bella Union, 2005
TIM BUCKLEY. SONG TO THE SIREN – 3:25
The Dream Belongs To Me (Rare And Unreleased Recordings 1968-1973), Manifesto, 2001
LINDA RONSDADT, STONE PONEYS & FRIENDS. HOBO – 3:00
Vol. III, Capitol records, 1968
NEIL YOUNG. OLD MAN – 3:20
Harvest, Reprise, 1972
TIM HARDIN. BIRD ON A WIRE – 5:25
Bird On A Wire, Columbia, 1971
LEONARD COHEN. YOU KNOW WHO I AM – 3:25
Songs From A Room, Columbia, 1969
CHRIS & CARLA – THE SILENT CROSSING – 4:30
Life Full Of Holes, Glitterhouse records, 1995
THE WALKABOUTS. THE RIVER PEOPLE – 5:15
Satisfied Mind, Sub Pop, 1993
R.E.M. HALF A WORLD AWAY – 3:25
Out Of Time, Warner Bros., 1991
Les rendez-vous de PHILOPOP
Sommes-nous coupables de vouloir maîtriser la nature ?
De la naissance de la science moderne au projet de maîtrise de la nature
Un sociologue, évoquant la pandémie du coronavirus, déclarait récemment sur les ondes d'une grande radio nationale : « L'homme n'est pas maître et possesseur de la nature … On n'a peut-être pas respecté la nature comme elle le méritait, elle est en train de se révolter »*.
Grisé par le développement de ses sciences et techniques, l'homme soumettrait la nature à une exploitation sans frein et sans discernement dont nous mesurons aujourd'hui les effets catastrophiques. Tel est l'acte d'accusation porté aujourd'hui contre le projet de maîtrise de la nature.
Ce procès est-il fondé ?
Notre réflexion se fera en deux temps :
1ère émission le 26 avril, la 2ème le 2 mai
I- 1ère émission du dimanche 26 avril 2020 :
A l'origine du projet de maîtrise de la nature, la révolution scientifique de Galilée : la fin du « cosmos » des Anciens et la naissance de la science moderne
a- Pourquoi parler d'une « révolution » ?
b- En quoi consiste cette révolution ? La redéfinition du mouvement par Galilée ; la transformation radicale de la méthode en physique
Si on « joue » de la musique, c’est qu’il doit y avoir autant de manières de jouer de la musique qu’il peut exister de jeux. Le pédagogue Jean Piaget distinguait 4 types de jeux : dans sa classification ESAR, il y a les jeux de E comme Exercice (qui vont de l’éveil sensoriel aux jeux de manipulation et de motricité), il y a les jeux S comme Symboliques (comme les jeux de rôle, de mise en scène ou de représentation), les jeux de A comme Assemblages (c’est-à-dire les jeux de constructions, d’agencement, d’expérimentation) et les jeux de R comme Règles (qui englobent aussi bien les jeux d’association, de parcours, de combinaison, d’adresse, de hasard, de questions-réponses…).
Dans le Manuel de pédagogie musicale qu’elle vient de faire paraître aux éditions Minerve, l’artiste sonore Andrea Cohen essaye de démultiplier les approches en combinant les différents types de jeu et en imaginant des points de contact avec son univers musical qui s’étend de la création radiophonique au théâtre musical en passant par les musiques mixtes.
Alors, comme Métaclassique aime bien se prêter au jeu, nous écouterons les projections zodiacales des élèves de seconde du Lycée Claude Gelée à Epinal qui, dans le cadre d’une semaine culturelle (quelques jours avant les mesures de confinement), ont confronté leur sentiment de plus ou moins ressembler à leur signe astrologique à leur impression de plus ou moins ressembler à la musique associée à leur signe dans Tierkreis – un cycle de 12 mélodies – une pour chacun des signes du zodiaque, composée par Karlheinz Stockhausen qui était lui-même du signe du Lion.
NOTA BENE : Parler des caractéristiques de son signe astrologique, c’est pas tout à fait, mais c’est quand même parler de soi. Écouter une pièce de Stockhausen qui fait référence à son signe astrologique, cela pourrait permettre de vérifier que l’analogie est artificielle, mais comme il est plus intéressant, ne serait-ce que pour jouer, de se projeter, il suffit d’essayer pour que l’effet miroir déforme et donc informe de quelque chose. Alors, écouter la musique de Stockhausen pour vérifier si c’est bien de soi-même dont on a parlé, n’est peut-être pas la plus pure des raisons de lui prêter gare, c’est peut-être pourtant la meilleure des raisons, pourvu qu’elle soit toujours plus reluisante que l’idée qui revient à s’accoutumer à l’indifférence générale à force de se féliciter de faire feu de tout bois, à force de prétexter que toutes les raisons sont bonnes.
Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
Ce qui est intéressant de constater durant cette période, c'est que le confinement n'aura finalement pas déprogrammé les sorties musicales. Et je vous propose cette semaine d'en aborder 9 qui méritent le coup d'être souligné.
On commence en France, proche de chez nous avec un morceau composé en confinement par le Caennais Samba de la Muerte.
Et puis on va se prendre une grosse dose de guitare bien grace avec les parisiens de Last Night
On ira ensuite surfer sur les berges de la Garonne avec The Deniro's.
Et enfin, après 7 ans d'absence, on retrouvera un Woodkid plus sombre que jamais.
Direction ensuite la Belgique avec le très étonnant projet Hihats in trees.
Un peu plus au nord, au Pays Bas on découvrira Cooper d'Etat
On se rendra pour finir aux Etats Unis avec le dernier Shabazz Palaces, Once & The Future Band et The Jungle Brothers.