Le Haut-Parleur des Havrais•es
Solénoïde déroule son tapis rouge à un acteur clé de la scène post industrielle française. Membre fondateur du collectif Von Magnet, Phil Von est mis en lumière à l'occasion de la sortie de son album "Made Underclouds", un disque captivant riche en figures allégoriques et oniriques, un album qui constitue l'un des points discographiques culminants de son magnétique auteur.
On s'intéresse aussi à Craig Leon dont le CV totalise une cinquantaine de productions d'où émergent les noms des Ramones, Suicide ou encore Talking Heads. En dehors de sa riche carrière de producteur, l'américain s'adonne à des explorations synthétiques et attrayantes, quelque part entre minimalisme, ambient et soundtrack. Son album "Anthology of Interplanetary Folk Music Vol. 2 : The Canon" témoigne de sa fascination pour la cosmogonie du peuple Dogon du Mali (laquelle s'intéresse aux extra-terrestres).
On se penche aussi sur une étrangeté musicale dont nous raffolons, une collaboration entre deux canadiens établis à Berlin, le producteur techno Deadbeat et la chanteuse indie Fatima Camara. Le but de cette réunion est de nous offrir des reprises de reprises... Soit réinterpréter l'album de covers 'The Trinity Session' de Cowboy Junkies publié en 1988. Imaginez une folk US passée dans un tamis digital !
Margot Tranchemontage vend de la joie, son corps délicieux est un instrument virtuose du plaisir. Comme elle a fait ses humanités son récit est nourri des références de son époque.
« ....malgré notre patience et notre courage mutuels, nous n’avions fait encore que de bien médiocres progrès, et je commençais à désespérer que nous pussions couronner l’œuvre, lorsque Pierrot s’avisa de mouiller de sa salive la foudroyante machine. Ô nature ! nature, que tes secrets sont admirables ! Le réduit des voluptés s’entrouvrit ; il y pénétra : que dirai-je de plus ? Je fus bien et dûment déflorée. Depuis ce temps-là, je dormis beaucoup mieux. Mille songes flatteurs présidaient à mon repos. Monsieur et Madame Tranchemontagne avaient beau faire craquer le lit dans leurs joyeux ébats, je ne les entendais plus. »
Margot de Fougeret de Monbron peut se lire comme une parfaite pépite pornographique autant que comme une satire du roman libertin qui dépasserait ses intentions, tellement c’est drôle, touchant et osé, le tout emballé sans temps mort dans une langue virtuose et d’une lisibilité absolue. Conclusion de la préface de Paul Seudon.
Un jeune américain cherche à percer le secret de la peinture impressionniste.
En quelques pages Max Obione nous plonge à la grande époque de la peinture impressionniste dans le Paris de la fin du XIXème siècle.