Le Haut-Parleur des Havrais•es
Artiste américain établi au Japon, Corey Fuller est un bienfaiteur méconnu de la cause ambient ! Sur "Break" (12k), il nous livre un somptueux manifeste de musique céleste et cotonneuse. Un album dans lequel son piano, submergé de subtils effets parasites, nous offre de jolis moments de contemplation immersive !
Incarnant la nouvelle avant-garde iranienne, Saba Alizadeh opère dans le champ des musiques électroniques. Dans "Scattered Memories" (Karlrecords), il dévoile une palette d'expériences sonores audacieuses réalisées à partir du kamânche (instrument persan à cordes frottées) couplé à des consoles digitales.
Cap aussi vers le grand nord canadien... Issu de la minorité inuite, Tanya Tagaq défie les étiquettes sans trembler. Dans "Toothsayer" (Six Shooter), Tanya intègre des éléments de sa culture d'origine et délivre une musique atmosphérique atypique dans laquelle sa voix tient lieu de catalyseur. Un disque qui séduira un public averti et sans doute quelques curieux !
Le festival de musique "Nuits Suspendues" revient pour une deuxième édition du 18 au 21 juillet aux superbes Jardins Suspendus !
Vous y retrouverez une multitude d'artistes, principalement blues, rock ou encore jazz mais également un karaoké et bien d'autres surprises.
Prenez vos places en ligne jusqu'au 15 juillet ou sur place durant le festival : Billetterie en ligne
La figure du moine paillard est bougrement bien restituée dans ce classique de la littérature libertine.
« Ma main, timide dans les commencements, mais devenue plus hardie par la facilité qu’elle trouvait à se satisfaire, descendait insensiblement du col à la gorge, et s’appesantissait avec délices sur un sein dont la fermeté élastique la faisait tant soit peu rebondir. Mon cœur nageait dans la joie ; déjà je tenais dans la main une de ces boules charmantes que je maniais à souhait. J’allais y mettre la bouche ; en avançant on arrive au but... » L’ouvrage porte sur la fascination des corps et des sexualités. Il est un plaidoyer, au sens fort du terme, pour la jouissance absolue et immédiate, pour l’ivresse des sens, pour l’exaltation de la chair. Et sans doute que la meilleure manière de jouir est de revêtir les apparats de ceux qui prônent l’abstinence pour mieux atteindre, en secret, le cœur des femmes. (Extrait de la préface de Jean Zagarianis)
Ce mini scénario est inspiré de faits réels vécus par Mohamed Moulay, 12 ans au moment des faits, décédé en 2012. Mohamed cachera la dague en question jusqu’au jour où celle-ci fut produite au procès en diffamation intenté par le « lieutenant » à l’encontre d’un grand quotidien du soir ayant révélé, entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2002, la participation de celui-ci à des tortures durant la bataille d’Alger. Sur la lame du poignard en question – dont étaient dotées les Jeunesses hitlériennes – étaient gravés son nom ainsi que celui du régiment auquel il appartenait. Il perdra son procès.